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Comment devenir socio-esthéticienne ou esthéticienne sociale ? Découvrir le métier, les missions et le parcours à suivre

Aujourd’hui, devenir esthéticienne fait partie des aspirations de nombreuses jeunes filles dès le collège, d’un grand nombre de jeunes femmes cherchant leur voie et de plus en plus de personnes souhaitant se reconvertir. Ce qui est intéressant avec le métier d’esthéticienne, c’est qu’il se décline en de nombreuses autres professions, dont socio-esthéticienne ou esthéticienne sociale, un métier assez récent centré sur la beauté et le bien-être des personnes fragilisées, en détresse sociale ou encore souffrantes. On vous en dit plus sur comment devenir socio-esthéticienne dans ce billet.

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Études / Formation pour devenir Socio-esthéticien / Socio-esthéticienne

Le métier de socio-esthéticienne

C’est dans les années 60 que la pratique de la socio-esthétique est née dans les pays anglo-saxons et c’est dans les années 70 qu’elle est arrivée en France. Quant au métier de socio-esthéticienne, elle reste peu connue même. Cette profession vise à pratiquer des soins esthétiques auprès des personnes fragilisées et souffrantes à cause de l’atteinte de leur intégrité physique ou psychique ou encore par la précarité sociale.

La socio-esthéticienne, également appelée esthéticienne sociale ou psycho-socio-esthéticienne, pratique ce que l’on appelle l’accompagnement à visée thérapeutique. Cela se traduit par des soins esthétiques avec pour outil de médiation corporelle et de support de soin le toucher dans un cadre de travail pluridisciplinaire. Son objectif est de rendre sa dignité à son patient en le soutenant à devenir acteur de son propre bien-être grâce à la revalorisation de l’image de soi et de l’estime de soi. Elle l’encourage par ailleurs avec la parole par l’expression de ses ressentis et en travaillant sur le handicap de l’apparence ou la désadaptation.

Les missions de l’esthéticienne sociale

Se trouvant au carrefour du monde médical et celui de l’esthétique, la socio-esthéticienne réalise tout un panel de prestations et de missions pouvant se résumer de la manière suivante :

  • Réalisation de soins esthétiques suivant les préconisations médicales de chaque personne : gommage, manucure, pédicure, hydratation de la peau, peeling…
  • Réalisation de maquillage et d’embellissement des ongles ;
  • Animation d’ateliers (conseils pour la prévention du vieillissement, travail sur la mobilité des bras et des mains…) ;
  • Conseil dans le choix des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle à utiliser suivant le type de peau ;
  • Organisation des activités de groupes pour la création et l’entretien d’un lien social.

Le parcours pour exercer dans la PSE (psycho-socio-esthétique)

Pour devenir socio-esthéticienne, il existe plusieurs formations possibles. Pour celles qui n’ont pas encore de diplôme en tant qu’esthéticienne, elles doivent en obtenir un, peu importe lequel (cap esthétique a distance en ligne, BP esthétique-cosmétique, BAC Pro esthétique, BTS MECP ou BM esthétique). Après l’avoir obtenu, elles doivent suivre une formation complémentaire dans la psycho-socio-esthétique.

Actuellement, il existe trois principales formations complémentaires à celles des formations classiques d’esthéticienne permettant d’exercer dans l’esthétique sociale :

  • Le parcours universitaire proposé par la faculté de médecine Pierre et Marie Curie, Paris VI, qui aboutit au DU (diplôme universitaire) spécialisation esthétique en milieu médical ;
  • Le parcours universitaire proposé par l’université de Nantes aboutissant au DU socio-esthétique ;
  • Le parcours CODES (cours d’esthétique privé à option humanitaire et sociale) proposé par le CHRU de Tours accordant le titre de socio-esthéticienne – un diplôme de niveau 4 reconnu par l’État et inscrit au RNCP (répertoire national des certifications professionnelles).

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FAQ : Foire aux questions

Quel est le salaire d'une Socio-esthéticienne ?

La rémunération d’une socio-esthéticienne ou esthéticienne sociale varie en fonction de nombreux paramètres, notamment l’expérience, le type d’employeur et la localisation géographique. En France, le salaire moyen se situe généralement entre 1 800 € brut et 2 500 € brut par mois. Toutefois, ce montant peut être plus élevé pour les professionnelles expérimentées et celles qui travaillent dans des structures spécialisées ou auprès de publics ayant besoin de soins spécifiques.

C'est quoi la Socio-esthétique ?

On parle de socio-esthétique pour désigner une approche de l’esthétique se concentrant sur l’accompagnement esthétique de personnes en situation de vulnérabilité, telles que les personnes âgées, malades, handicapées ou en réinsertion sociale. Les socio-esthéticiennes leur fournissent des soins esthétiques adaptés à leurs besoins physiques et émotionnels, contribuant ainsi à améliorer leur bien-être et leur estime de soi.

Pourquoi devenir Socio-esthéticienne ?

Devenir socio-esthéticienne offre l’opportunité de combiner passion pour l’esthétique et sens du service envers les personnes vulnérables. Ce métier gratifiant permet d’apporter du réconfort et du soutien par le biais de soins esthétiques adaptés. En contribuant au bien-être et à la confiance en soi des publics fragiles, les socio-esthéticiennes jouent un rôle important dans l’amélioration de la qualité de vie de leurs clients.

Résumé

Pour devenir socio-esthéticienne, il faudra d’abord avoir une formation d’esthéticienne. Ainsi, après avoir obtenu un diplôme d’État en esthétique (CAP esthétique cosmétique parfumerie, BP esthétique, BAC Pro esthétique-cosmétique, BTS MECP ou BM esthétique-cosmétique), on suivra une formation complémentaire en PSE (psycho-socio-esthétique). Actuellement, trois parcours sont recommandés : le parcours universitaire de la faculté de médecine Pierre et Marie Curie aboutissant à un diplôme universitaire spécialisation esthétique en milieu médical, le parcours universitaire proposé par l’université de Nantes octroyant le DU socio-esthétique et le CODES (cours d’esthétique privé à option humanitaire et sociale) aboutissant à un diplôme de socio-esthéticienne inscrit au RNCP et reconnu par l’État.